Alors que l’Afrique sub-saharienne reste la région du monde avec le plus fort taux de natalité, elle est paradoxalement, celle qui a le plus fort taux d’infertilité. Un drame pour les femmes avec des difficultés de conception, dans un environnement culturel où les pressions sociales, familiales et conjugales autour de la maternité sont énormes. Dans le cadre de ce mois dédié aux femmes, votre magazine C’KOMENT a voulu marquer un temps d’arrêt afin de sensibiliser les femmes sur les différentes causes de l’infertilité.
L’OMS définit l’infertilité comme une affection du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l’impossibilité d’aboutir à une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels non protégés réguliers. Selon la même organisation, chez la femme, l’infertilité peut être due à toute une série d’anomalies des ovaires, de l’utérus, des trompes de Fallope et du système endocrinien, entre autres. On estime qu’entre 48 millions de couples et 186 millions de personnes sont touchées par l’infertilité dans le monde.
Dans les majeurs cas d’infertilité des couples, l’infertilité féminine en est à 30% à l’origine, 20% chez l’homme, et d’origine mixte dans 40% des cas. Au Cameroun comme en Afrique 20 à 30% de couples souffrent d’infertilité et la prévalence varie d’une région à une autre. L’infertilité est devenue un mal qui connait une grande propension dans notre société et affecte le mode de vie de nombreux couples. Ses principales causes peuvent être dues aux facteurs suivants :
Autres facteurs de risque : myomes, maladies sexuellement transmissibles, maladies chroniques (diabète, cancer, asthme ou dépression).
La difficulté d’accès aux interventions de lutte contre l’infertilité ou l’accès au traitement sont une réalité dans bon nombre de pays dans le monde et en Afrique en particulier. Au Cameroun, il est encore difficile d’avoir accès à ces soins pour les personnes aux revenus nobles.
Néanmoins, fort de constater la difficulté de plusieurs femmes à concevoir, en 2015, le Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine - CHRACERH a vu le jour. Une initiative du Couple présidentiel dont l’objectif est d’accompagner les femmes à trouver des solutions en termes de procréation à savoir : le traitement hormonal en cas de troubles de l’ovulation, l’insémination artificielle, ou insémination intra-utérine (IUU), Dons d’ovocytes entre autres. Tout comme le CHRACERH, d’autres centres et/ou cliniques spécialisées ont vu le jour dans les villes de Douala et Yaoundé. Mais la difficulté première qui y demeure se situe généralement au niveau des coûts de traitement.
Certains scientifiques reconnaissent que l’infertilité reste une anomalie pour le moins difficile à prévenir. Toutefois, certaines mesures préventives peuvent être appliquées pour améliorer et booster la fertilité en cas de difficultés à faire un bébé. Celles-ci peuvent améliorer la fertilité de la femme comme l’homme et donc du couple, à savoir :
Comme le dit le dicton « un Homme sain est un malade qui s’ignore », mesdames en ce mois qui est votre, prenez soin de vous en allant vous faire dépister.
Jeune femme à la personnalité très réservée et au caractère tenace. Delphine est une passionnée de Langues, ce qui la mènera à un premier passage à l’Université de Yaoundé I, ou elle sortira avec une Licence en Langues Ibérique. Le monde de la communication s’ouvre à elle assez tôt grâce à des expériences acquises notamment en événementiel. S’installe donc une réelle motivation à mieux connaitre et comprendre le domaine de la Communication. En 2015, elle intègre l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) en Filière Communication des Organisations, d’où elle en ressort en 2018 avec une Licence professionnelle. L’aventure C’KOMENT est pour elle une opportunité de mieux s’améliorer à la plume.
L’endométriose est une maladie chronique, un mal peu connu de notre société qui affecte 10% des femmes. Elle est aussi l’une des principales causes d’infertilité dans le monde. Chaque dernier samedi du mois de mars, se célèbre généralement la Journée Mondiale de l’endométriose ; de ce fait, votre magazine C’KOMENT est allé…
Pourquoi et pour qui je filme ? Tel était le thème de la 9e édition du Festival Yahra qui s’est tenu du 15 au 22 janvier dans la ville de Yaoundé. Au programme formations et projections de films dans plusieurs salles de la ville.…