29 February 2020

La société tend à vouloir conditionner la femme du point de vue de son physique à des standards de beauté qui peuvent la pousser à perdre confiance en elle d’un au niveau personnel et/ou professionnel. Et si les codes de beauté sont certes différents d’une zone géographique à une autre, il n’en demeure pas moins qu’ils opèrent sur les femmes la même forme de pression d’un pays à l’autre. Pourtant, comme l’expliquait Victor Hugo, la beauté extérieure est le reflet de la confiance qui ressort de l’intérieure. Les deux volets étant intimement liés, de nombreuses femmes se retrouvent déstabilisées dans leur parcours de vie du fait d’un physique non adapté aux codes de la société dans laquelle elles vivent. Des codes très souvent amplifiés par la gente masculine, qui a tendance aujourd’hui a énormément  considérer la femme comme un objet de désir. Une femme qui dans un tel contexte, avant de se plaire à elle même, veut d’abord plaire aux autres, faisant du regard des autres sur sa propre personne un levier indispensable de son bien être personnel.
Et si cette réalité semblait pendant longtemps être propre à la société occidentale, en Afrique et au Cameroun plus particulièrement, elle prend tout son sens dans les mœurs du quotidien.

Elle se décline notamment à travers des éléments tels que :

La montée en puissance du décapage (des femmes qui n’acceptent pas leur couleur de peau du fait entre autre d’une soit disante tendance qui voudrait accoler beauté au teint clair),

Les femmes qui au péril de leur santé ont recourent à des pratiques dangereuses telles que l’injection de cube maggi dans leur postérieur,

La tendance « Trop mince pour être belle » qui a été mis en avant par la Journaliste Mayline Meynard au cours d’un reportage pour les Hauts Parleurs que vous pouvez trouver en ligne.
Etc...
« Trop grosse », « petite », « plate »… rares sont les femmes satisfaites à 100% de leur physique. Entre ces complexes et les diktats de beauté imposés par notre société, un mouvement leur apprend à s’aimer telles qu’elles sont : le «body positive ».
Venu des États-Unis et popularisé sur les réseaux sociaux, ce courant prône l’acceptation de soi et célèbre la diversité des corps.

Aujourd'hui nous voulons juste vous rappeler ceci face à toutes cette pression :
#ThereIsNoWrongWayToBeAWoman !

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Gaëlle OYONO

Amoureuse d’écriture depuis sa tendre enfance, Gaëlle OYONO a choisi les métiers de la communication afin de vivre de sa passion. Journaliste, PR et Brand Content Strategist, elle est depuis 2014 à la tête de C’Koment Média Group.

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