Acteur, parmi les plus prisés de la scène cinématographique au Cameroun, Harouna Mefire possède une réputation construite à coup de rôles à la pelle, joués auprès des plus grands noms du cinéma camerounais depuis bientôt 10 ans. L'occasion de revenir sur son parcours, le bilan qu'il fait de sa carrière et sa vision du cinéma camerounais aujourd'hui.
À l'heure de terminer sa première décade de présence dans le Cinéma camerounais c'est un Mefire pas tout à fait satisfait qui fait le bilan de son parcours. On peut avoir tourné avec Ebenezer Kepombia mais garder un oeil critique sur son évolution dans le milieu « Je crois que je n’ai même pas encore commencé car à mesure que le temps passe on fait des expériences, on rencontre des personnes qui nous inspirent ou qui nous apporte un plus où on croyait déjà réussi. Donc pour moi l’apprentissage n’ayant je de limite, je crois que j’ai encore beaucoup à apprendre. » Affirme-t-il. De quoi maintenir un appétit pour le savoir en vue d'améliorer son panel de compétence : « Je continue avec mes formations tant en jeu d’acteur qu’aux différents autres aspects de la production car dans mon projet de carrière, ce sera une évolution en escalier : acteur, préparateur psychologique, réalisateur et pourquoi pas producteur… donc on y travaille pour que cela soit un jour effectif. »
Un mouvement sur la bonne voie, mais un chemin long à parcourir.
Partie intégrante de la nouvelle vague d'acteurs camerounais émergeant au premier plan Mefire porte une appréciation positive du 7e art made in Cameroon : « L’industrie du cinéma camerounais est plutôt sur une bonne voie. Ces dix dernières années, on note une évolution dans la qualité artistique et technique de nos productions. Avec une bonne organisation des différents métiers du septième art et l’accompagnement effectif du gouvernement, d’ici dix autres années, on fera de grandes choses. » Il reste toutefois du chemin à parcourir quand la professionnalisation du secteur : « Il y’a des confrères qui disent vivre du métier mais moi personnellement, pas encore. Maintenant, est-ce que ça rapporte ??? La réponse est relative car à chacun son plafond mais pour moi une fois de plus ce n’est pas encore ça pour la majorité des productions sans dire qu’ils y’en a aussi qui sortent du lot ».
Magazine Hebdo 100% digital. On parle Lifestyle, People, Culture, News | For more Daily News
Un jury international indépendant composé de spécialistes a sélectionné les trois lauréats et les sept mentions d’honneur de cette année parmi 200 candidatures provenant de 60 pays, à l’issue d’un processus d’examen rigoureux. Remis tous les deux ans, le Prix mondial du plura…
Service de gastronomie faisant également office de Traiteur qui voit le jour le 12 Août 2022 à Yaounde, ALAKAMERUNAISE est une structure à part entière huilée à tous les rouages qui se distingue par sa diversité et son professionnalisme. A l’image de sa Directrice Générale, Patricia MBIDA cette entreprise a pour ma�…