L’artiste ne meurt jamais dit-on très souvent et certainement pas lorsqu’il a eu à influencer sa génération et son temps à travers ses œuvres.
Dj Arafat fait parti de ces artistes-là ! Décédé il y’a de cela 8 mois, l’artiste ivoirien a laissé un grand vide dans le cœur de ses fans (les chinois) avec en pole position notre « Fiang le way le Yamo » Tenor.
Afin de lui rendre donc un hommage mérité et symbolique, le rappeur camerounais signé chez le géant Universal Music Africa ( UMA ) a opté pour une reprise d’une des chansons du Daïshi intitulée « Péter les plombs ».
Composer il y’a deux ans par Dj Arafat lui-même, ce single n’a pas eu l’occasion de voir le jour et heureusement il est resté dans les tiroirs de sa maison de production Universal Music Africa à l’image des artistes de son calibre tel que Micheal Jackson, Whitney Houston ou encore Avicii. De commun accord avec la famille et les proches de la légende du coupé décalé, UMA à juger bon d’offrir ce cadeau inestimable à l’un des plus grands fans du Yorobo qui se trouve être l’un de ses poulains.
Populairement, il se dit que les bonnes sauces se font dans les vielles marmites et que l’élève ne dépassera jamais le professeur. Vous savez quoi ? Ce remix illustre à suffisance ces merveilleuses paroles de sagesse.
Péter les plombs nous rappelle à quel point Dj Arafat était un grand artiste-compositeur doté d’un génie sans égal lorsqu’il s’agit de ce à quoi il s’était attelé à promouvoir tout au long de sa riche carrière musicale. Agrémenté de deux couplets de rap signés par Tenor, le single est un condensé d’afro-beat et d’Atalaku s’enchaînant sur 2 minutes 28 secondes.
Un bel hommage de la part de notre compatriote qui nous démontre brillamment qu’au-delà des rapports étroits père-fils qu’il entretenait avec le Daïshi, ils partageaient tous les deux un point en commun : Le talent !
Le vidéogramme dépose la cerise sur le gâteau en nous offrant une mosaïque de photos et des vidéos de la légende Dj Arafat au côté de ces choses qu’il affectionnait tant notamment les motos et les belles femmes.
Cette reprise vient donc concrétiser une promesse faite par Tenor au Daïshi il y’a quelques années qui était celle d’être à la hauteur du génie qu’il a été. Une belle preuve d’amour qui vient confirmer cette phrase :
« La mort n’arrête pas l’amour. »
Je suis Loïc ABONDO Aka the Great Albi. Actuellement, étudiant en communication des organisations cycle licence professionnelle à l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ( ESSTIC ). Je suis passionné d’écriture, de photographie et de culture. Au sein du magazine, j’interviens surtout dans les domaines musical et culturel.
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