14 April 2020

Pendant que beaucoup restent confinés chez eux à lire, manger ou encore simplement dormir et profiter du temps en famille, Mani Bella aka la “Pala Pala woman” décide de nous faire danser avec un tout nouveau single.

Intitulée “Bikut Kass”, cette nouvelle galette musicale intervient plus près de deux semaines après le clash qui a opposé Mani Bella à sa consœur Lady Ponce. Un affrontement virtuel qui serait causé par quelques affaires de bas de ceinture que nous ne souhaitons certainement pas remettre sur le carreau et qui ne nous aident pas beaucoup en ces temps troubles.

Pour revenir au single, disons tout simplement qu’il nous explose les oreilles dès les premières secondes avec une musique bien chargée de rythme Bikutsi comme la chanteuse sait si bien le faire. S’il fallait toucher un mot sur le message que véhicule cette chanson, on peut retenir que ça tourne autour du rein ( rire ) . Effectivement, Mani la belle nous rappelle que les reins humain sont très importants comme vous pouvez le lire dans ces extraits de paroles :

“Tu veux séduire ? ( c’est les jeux de reins ) Tu veux gonfler ( c’est les jeux de reins ) …. Les reins c’est la base, les reins donnent la vie, les reins donnent le goût….. ”

Nous ne saurons pas être plus explicite car vous avez certainement compris l’axe central de la chanson alors trêve de parlotte par rapport au message.

Exécuté par Bell Dominique, le clip est à l’image de la chanteuse elle-même c’est-à-dire excentrique. En effet, entre les tenues, le maquillage et les chorégraphies on en prend pleins les pupilles. Un des décors, nous amène sur les hauts plateaux de l’ouest avec la musique et le vestimentaire qui reflètent cette aire culturelle du Cameroun.

Objectivement, cette chanson ne relève pas de l’extraordinaire mais tombe à un moment où nous avons besoin de s’éloigner de la crainte, de l’angoisse et de la morosité qui caractérise nos journées depuis l’avènement du morbide Coronavirus. Alors, on va se priver de dénoncer des chansons plus ou moins stériles et jouer aux insouciants comme les camerounais savent très bien le faire.

Consommons donc et faisons semblant d’oublier les peurs qui trônent sur nos consciences.

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Loïc ABONDO

Étudiant en Communication des Organisations à l’École Supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication du Cameroun, je suis passionné de culture et de photographie. Des passions qui me poussent à faire parler ma plume de temps à autre.

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