Dans notre rubrique Eco de la semaine, nous sommes allés à la rencontre de Béatrice Manyang, agricultrice qui ambitionne d’être la plus grande productrice d’oignons du pays.
Elle est jeune entrepreneur agricole sortie de l’Ecole technique d’agriculture de Maroua. Madame Béatrice MANYANG DIDJA nous a fait l’honneur de nous parler de son activité.
C’est depuis 3 ans que Béatrice s’est engagée dans l’agriculture, car pour elle, « la terre ne trahit pas ». C’est cette motivation qui active sa passion et son amour pour l’agriculture. Pour elle, le Cameroun est un pays où la terre est fertile et très favorable à l’agriculture. « Nous avons des sols riches, favorables aux cultures. C’est ainsi que j’ai choisi l’agriculture, plus précisément faire dans les cultures maraîchères (légumes, oignons, tomate, oseilles de guinée, la morelle noir, le sésame, feuilles et le gombo frais) ».
Originaire du septentrion, Béatrice considère que c’est un choix stratégique : « Ce choix est porté car déjà ce sont les aliments les plus consommés dans ma région (grand nord) et de plus nous ne pouvons pas faire deux ou trois repas sans consommer ces aliments, les débouchés et la distribution de ces cultures sont faciles ». Les demandes des populations sont énormes et submergent l’équipe pour satisfaire en temps réel les populations.
Pour Béatrice, le choix de l’agriculture est aussi social car elle voudrait contribuer à sa manière à la lutte contre la vie chère ; « au vu de la montée en puissance de la vie chère, nous pensons redoubler d’effort afin de mieux couvrir les besoins des populations en termes de vivres frais, aliments de consommation... »
Mais faire le choix de la terre n’est pas un long fleuve tranquille pour Béatrice : « ce travail n’est pas toujours évidant car nous rencontrons d’énormes difficultés à savoir ; les conditions de travail qui ne sont pas toujours propices, le manque d’espace pour cultiver et pour terminer le financement. C’est cet ensemble d’éléments qui souvent bloque l’arrivée des cultures dans des grandes villes. Les mesures d’accompagnement de l’Etat sont actées mais souvent insuffisantes, raison pour laquelle la majorité des agriculteurs recouvrent aux mesures indépendantes pour agrandir l’impact de leurs activités afin de mieux en tirer profit et subvenir également aux besoins de leurs familles ».
Parlant de mon projet, je vise à devenir la première exportatrice d’oignons dans le pays et à l’extérieur du pays et augmenter ma culture qui pourrait aider à employer beaucoup de jeunes de mon pays, car la terre c’est ce qui nous donne la richesse sure. Le message que je peux envoyer aux jeunes est de ne pas se laisser faire dans la facilité, car Dieu nous a donné de l’intelligence et des connaissances dans divers domaines.
Je suis étudiant en communication des organisations à l’école supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) option communication des organisations niveau 2 , je suis passionné d’éducation précisément l’éducation contre la dépression des jeunes , de communication institutionnelle et d’écriture ( poésie). Pour moi écrire est la manière la plus profonde d’exprimer ses sentiments.
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