Mobile fever : la nomophobie véritable maladie des temps modernes

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Mobile fever : la nomophobie véritable maladie des temps modernes


« Depuis l’avènement des nouvelles technologies, les mentalités humaines ont changé, certains sont devenu dépendant des machines électroniques, et plusieurs ont perdu des emplois à cause de ces machines. Le phénomène s’est intensifié pendant ce 21e siècle avec l’arrivée des téléphones de 3ème génération qui ont totalement robotisés une bonne partie de la planète »

Le mobile fever ou nomophobie, est une phobie liée à la peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile. Cette phobie crée une angoisse profonde chez le sujet quand ce dernier est séparé de son téléphone portable. En effet, selon une étude récente, il a été relevé que 53% des utilisateurs de smartphones présentent de l’anxiété quand ils perdent leur objet connecté ou quand celui-ci a un niveau de batterie faible ou un mauvais réseau. Une autre étude sur le cas a également révélé que 58% des femmes et 42% d’hommes en souffrent soit 76% des jeunes de 18 à 24ans. Il faut noter également que les sujets nomophobes consultent leur smartphones 150 fois par jour, soit en moyenne toutes les 6minutes et 30 secondes, au cours d’une journée de 16 heures. Cette dépendance est néfaste car au-delà du fait que ces appareils connectés émettent des ondes négatives et dangereuses pour la santé, elle est aussi la cause de nombreuses anomalies sociales.


Mobile fever : la nomophobie véritable maladie des temps modernes

Comment savoir si vous êtes nomophobe ?

Comme toutes les maladies, la mobile fever présente des symptômes. Les personnes atteintes de nomophobie ont très souvent des crises d’anxiété voire d’angoisse pouvant se traduire par l’oppression thoracique, des sensations de boules dans la gorge et dans le ventre, des nausées et vomissements, des douleurs abdominales entre autres ; on note également des symptômes comportementaux comme le fait de refuser de se rendre à certains endroits hors réseau, ou avec un niveau de batterie très bas, des troubles obsessionnelles compulsifs, ou une anxiété d’interaction sociale.

La population connectée est complètement robotisée. Les nouvelles technologies qui étaient sensées nous aider à mieux vivre en nous rapprochant de nos connaissances d’une certaine distance, est devenu en peu de temps un vecteur d’éloignement des personnes qui sont les plus proches (familles, amis, camarades), un vecteur de propagation de haine, un vecteur de perdition, de division et de détournement social. Toutes ces irrégularités ont grandi au fur et à mesure que ces technologies et le degré d’effet négatif est alarmant.

Dans des familles, il est désormais difficile de communiquer entre frères et sœurs car tout le monde est tout le temps sur son téléphone, les parents communiquent moins avec leurs enfants, car eux aussi sont dans le même bain. Le plus difficile est de voir comment tout sujet sérieux est tourné en dérision sur les réseaux sociaux. La génération tête baissée, comme on la qualifie localement n’a pas que la tête baissée ; on constate aussi que les notions d’humanité et de savoir-vivre baissent également car de nos jours avoir un téléphone portable signifie être reporteur sans frontière, vous verrez des nomophobes qui tomberont sur des personnes accidentées ; mais au lieu d’assister ces dernières ils pensent premièrement à filmer la scène pour la publier plus tard sur leurs pages sociales. La nomophobie a ceci de particulier qu’elle intensifie les relations à distances et détériore les liens entre personnes rapprochées. Vous verrez que les échanges à distance sont très meublés et sont de longue durée lorsqu’elle se font sur mobile. Cependant, une fois en présentiel, les nomophobes n’ont plus rien à se dire.

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Moyens préventifs et curatifs de la nomophobie

Selon des chercheurs, il existe des moyens pouvant aboutir à une potentielle guérison. Notamment les thérapies cognitives comportementales, qui permettent aux sujets de modifier leurs manières d’agir, c’est à dire être amené à interagir différemment, de façon contrôlée avec l’outil téléphonique. Il y a aussi les TPI (thérapies interpersonnelles), reconnues comme étant les mieux adaptées chez les personnes à qui l’addiction engendre l’isolement. Il est donc question de les rendre plus proches des personnes autour d’elles.

Toutefois, prévenir la nomophobie passe avant tout par l’éducation, l’emploi modéré des écrans dès le bas âge et l’investissement dans des activités d’interactions sociales. Alors les CK peeps, présentez-vous un symptôme de mobile fever ??

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