L’annonce est tombée le 13 Septembre dernier. Esther Oman, fait la fierté du Cameroun, en tant que finaliste du prix mondial du pluralisme. Cette artisane de la paix et défenseuse des droits a été sélectionnée pour avoir mobilisé les femmes en faveur de la fin du conflit au Cameroun. Sélectionnée parmi 200 candidatures provenant de 60 pays, Esther Omam se distingue en plaçant la participation des femmes au cœur des efforts de consolidation de la paix au Cameroun.
« La créativité, le courage et l’engagement dont ont fait preuve les finalistes de cette année sont extrêmement importants à l’heure actuelle », a déclaré Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial du pluralisme. Elle a rajouté : « Dans un contexte de polarisation croissante à l’échelle mondiale, il est essentiel d’amplifier l’impact des leaders du pluralisme qui créent des sociétés plus inclusives et plus pacifiques dans lesquelles la diversité est valorisée. J’espère que ces exemples nous pousseront tous à les imiter et à passer à l’action. »
Il faut noter que les candidatures au Prix font l’objet d’un examen rigoureux et les finalistes sont sélectionnés par un jury international de spécialistes indépendants.
Selon le président du jury, M. Marwan Muasher, de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, ancien ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre de Jordanie, « les finalistes du Prix ont apporté des contributions exceptionnelles à la promotion du pluralisme dans certains des contextes les plus difficiles du monde. Ils renforcent leurs communautés en aidant à établir une base de respect mutuel, de coopération et d’objectifs communs ».
Qu’est ce qui justifie la présence de Esther Omam dans la liste des finalistes ? C’est en réalité une évidence face à l’engagement dont elle fait preuve. Esther Omam est une artisane de la paix et une défenseuse des droits de la personne qui a passé près de trente ans à promouvoir une culture de la paix au Cameroun. Son organisation, Reach Out Cameroon, promeut les droits des femmes et des enfants dans les zones touchées par les conflits et fait avancer la participation des femmes aux processus de consolidation de la paix. Afin d’amplifier la voix des femmes, de renforcer leur capacité d’action et d’attirer l’attention sur l’impact de la violence et des traumatismes sur leurs communautés, Mme Omam a créé le Groupe de travail des femmes du sud-ouest et du nord-ouest. Elle a été l’une des principales organisatrices de la toute première convention nationale des femmes pour la paix, qui a rassemblé plus de 1 200 femmes venues de tout le pays pour exiger la fin de la violence. Qu’il s’agisse de faciliter la participation des femmes aux dialogues locaux et nationaux ou d’ouvrir une maison de la paix qui offre un hébergement temporaire et des conseils aux victimes de violence fondée sur le genre, Mme Omam défend le pluralisme en renforçant les communautés et en unissant les voix pour appeler à la paix et à la cohésion sociale au Cameroun.
Pour Mme Omam, recevoir ce prix sera une véritable récompense pour les efforts qu'elle a déployés en vue de construire une société inclusive et diversifiée. En outre, il s'agira d'une étape remarquable dans la sensibilisation au pluralisme au Cameroun, car il est urgent de remédier aux problèmes d'injustice, d'inégalité et d'exclusion dans la société. Parmi ces dix finalistes, trois lauréats et sept mentions d’honneur seront annoncés en octobre et récompensés lors d’une cérémonie qui se tiendra en novembre à Ottawa, au Canada. Chaque lauréat recevra un prix de 50 000 dollars canadiens pour poursuivre son travail en faveur du pluralisme
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