Les Candidats de moins de 40 ans aux legislatives/municipales

Les Candidats de moins de 40 ans aux legislatives/municipales

Les Candidats de moins de 40 ans aux legislatives/municipales

Les Candidats de moins de 40 ans aux legislatives/municipales


Dans ses derniers discours, S.E le Président Paul Biya a manifesté sa volonté de voir un nouveau vent souffler dans la vie politique camerounaise. Comme toute bonne charité commence par soi-même, le président national du parti des flammes a signé une circulaire datant du 15 Novembre 2019 donnant l’orientation des investitures de ses candidats. Le secrétaire général du parti a donc instruit le renouvellement du personnel candidat, en ces termes : « La promotion des nouvelles figures passe par l’injection du sang neuf dans les listes, chaque fois qu’il est possible notamment dans les cas mettant en concurrence des camarades bénéficiant de la retraite parlementaire. ».

Votre magazine a donc eu l’idée de faire une mini-investigation au sein des partis politiques en lice pour les législatives/municipales pour voir ceux qui présentent des candidats de moins de 40 ans. Dans notre analyse, nous allons nous attarder sur deux partis : Le RDPC et le PRCN chez qui nous avons recueilli quelques informations.


Le RDPC semble être le mauvais élève de la classe avec une liste de moins de 10 candidats de moins de 40 ans transmise par nos sources. Nous avons entre autres Nkoa Sylvain (candidat à Yaoundé), Youssouf Issa (Candidat à Maroua), Arsène Gael Onana (Candidat aux municipales à Yaoundé). Sans aucun doute pour des raisons stratégiques, nous n’avons pas pu obtenir l’essence de leurs projets pour ces élections.

Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) quant à lui honore sa réputation de « parti de jeunes » ; un plus sans doute pour des élus qui aspirent à être au plus près des réalités sociales, à assurer au mieux les intérêts d’une population fortement jeune et à améliorer un système qui a montré ses failles. Sur près de 1000 candidats présentés à la fois aux municipales et aux législatives, 60% sont des jeunes de moins de 40 ans. 

Par ailleurs, ils présentent aux législatives, le plus jeune candidat du Cameroun en la personne d’Axel Ebe. Ce consultant en management et en stratégie d’entreprise âgé de 28 ans est candidat pour le Mfoundi. Même état de choses aux municipales où le parti présente la plus jeune candidate du Cameroun qui n’est âgée que de 23 ans. Qu’est-ce que ces jeunes prévoient pour le Cameroun ?  En tant que parti humaniste (Ici l’humain est au centre des préoccupations et la visée est d’enrichir le Cameroun), ces candidats ont formulé des lois censées convaincre les électeurs de les hisser aux affaires. Nous pouvons citer entre autres : 

  • Une loi sur la condition féminine visant à faciliter la condition de la femme en situation de détresse dans tous les domaines de la société (femmes battues, femmes divorcées, femmes handicapées...etc.)
  • Une loi sur l’assurance maladie universelle à 1000 f par an avec un volet incluant la notation des hôpitaux (pénalisation pour mauvais soins)
  • Une loi qui reformera le code du logement, de l’habitat et du foncier avec des mesures phares que seront la gratuité du titre foncier et l’élaboration d’un nouveau code de l’habitat ;
  • Une loi sur l’éducation-emploi avec pour mesures l’incitation à l’embauche via la baisse des impôts, la réforme des concours d’accès à la fonction publique et aux grandes écoles, une notation des universités.

Le PURS présente par ailleurs comme adversaire privilégié de Cabral Libii dans le Nyong et Kellé, l’épouse de Serge Espoir Matomba qui a moins de 40 ans.  L'UDC, le RDDPC, l'ANDP, le MDR, l'ANDP, le MLDC, le SDF, le MDR, l'UNDP, le FSNC, le PADDEC, le CRAC…sont dans cette même optique. Qu’il s’agisse d’une volonté interne ou d’une contrainte de représentation sociale imposée par ELECAM, il apparaît tout de même que tous les partis présentent des candidats de moins de 40 ans

En tant que jeune magazine, nous ne pouvons qu’apprécier et mettre en avant cette perspective qui permette de révéler les talents et de se mettre au travail pour le développement du Cameroun. Le 9 Février 2020, il ne sera point question de se battre sinon à coups d’arguments, que le meilleur gagne !


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